dimanche 24 juillet 2011

Antonella Anedda




“Ma noi parliamo a candele, ad auspici imperfetti
a ombre che abbracciamo con fervore
la lingua è la stessa che si porta migrando dalle isole :
una nube
in gola
che oscura la dizione degli oggetti”


Notti di pace occidentale 
(p.67, 2001)



mardi 19 juillet 2011

dur métier d'éditeur, dur métier d'apprenti écrivain


Cher Monsieur Queneau. Dans l'antichambre des recalés de l'écriture. Dominique Charnay, Denoël. Article du 19 juillet sur nonfiction.fr


“Rêve de milliers de Français, être publié”, écrivait Marguerite Duras dans une enquête sur l’édition en France. Raymond Queneau en savait quelque chose. Le célèbre écrivain fut en effet également éditeur chez Gallimard, où il reçut des milliers de manuscrits accompagnés de lettres d’aspirants écrivains. Ce livre fait son miel des plus belles ou des plus drôles de ces lettres envoyées par des célèbres inconnus à Queneau de 1947 à 1974. Cet ouvrage situé entre le jeu érudit et l’exercice philologique est donc comme une petite découpe dans un immense texte non consacré, non retenu, oublié. Littérature potentielle ?


Exercices de style
Écrire une lettre à un éditeur n’est pas un simple geste bureaucratique : c’est tout un exercice de style. L’aspirant écrivain veut y donner un aperçu de sa génialité, et surtout séduire l’éditeur ciblé. Non seulement l’apprenti mobilise toutes les ressources de sa plume ; il en appelle aussi à des arguments extra-littéraires : rhétorique de l’apprenti.
Distance respectueuse, flatterie ou flagornerie sont souvent de mise (“Maître”…). Rien de tel qu’encenser ses ouvrages (en l’occurrence, surtout Zazie dans le métro) – même en avouant ne pas les avoir lus. Par ailleurs, l’apprenti aime adopter également un ton décontracté, plaisant, badin. En revanche, l’apprenti impatient – ou, pire, vexé – n’hésitera pas à adopter des procédés moins sympathiques : mélodrame, pathos, intimidation voilée, demande péremptoire de rendez-vous, chantage affectif, ou même culpabilisation morale (“Votre non-réponse serait regardée comme une fuite facile”).
Certains préfèrent parler directement de gain et d’argent : “Avec moi, vous feriez une bonne affaire.” D’autres jouent de la séduction : “Vous devez être un type un peu dans mon genre.” L’idée d’écrire au papa de Zazie encourage la cordialité, mais elle peut aussi être terrorisante : “Pour avoir le courage de vous écrire, je suis en train de boire de l’extrait de fenouille [sic]”… angoisse pataphysique. Le dialogue dérape souvent de façon inattendue. Tel écrivant signe une lettre incendiaire par la douce formule finale : “Tout mon mépris.” Tel autre au contraire s’en remet “à la grâce de Dieu et de M. Gallimard !”. Amen... (lire la suite ici)

lundi 18 juillet 2011

A propos de Amelia Rosselli



Amelia Rosselli, È vostra la vita che ho perso. Conversazioni e interviste 1964-1995.

La rivista formafluens pubblica una recensione sull'importante volume di interviste a Amelia Rosselli È vostra la vita che ho perso. Conversazioni e interviste 1964-1995, a cura di Silvia de March e Monica Venturini. Il libro comprende numerosi documenti difficilmente reperibili. Una nuova occasione per approfondire le tappe di un percorso unico nella poesia del Novecento. Inoltre, è accompagnato da un brano di traduzione de La libellula a cura di J.C. Vegliante. Grazie a tutti quelli che rendono possibile e reale lo studio di questa poesia. 

La revue formafluens publie un compte-rendu sur l'imposant volume qui recueille les interviews à Amelia Rosselli, dont des documents rares et difficilement accessibles autrement. C'est une nouvelle occasion pour approfondir les étapes d'un parcours unique de la poésie du XXe. L'article est accompagné par l'extrait d'une traduction de La libellula de J.C. Vegliante. Merci à tous ceux qui rendent possible et réelle l'étude de cette poésie. 


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"Contrariamente alle rappresentazioni comuni che si focalizzano esclusivamente sul percorso biografico dell’autrice — dall’assassinio del padre alla malattia mentale, dall’esilio internazionale alla vita romana — si potrebbe far notare invece quanto questo percorso, a prima vista eccezionale, sia paradigmatico della storia d’Italia del dopoguerra: nell’indelebile rapporto con il trauma non riassorbito della guerra e del fascismo, nella problematica della diaspora all’estero (non solo nel periodo del fascismo ma dall’Ottocento in poi), infine nelle metamorfosi che conosce la società italiana.  
Il pensiero così strettamente poetico di Amelia Rosselli non si ricollega ad alcuna forma di ideologia storica, ma si dà come obbiettivo di isolare e decostruire il materiale di cui questa ideologia è fatta: il linguaggio. L’assoluta fiducia nella forza costruttiva e distruttiva del linguaggio è infatti dialetticizzata nella convinzione che il poeta, pur ‘di ricerca’, non è mai staccato da un pubblico cosciente (come dimostrano alcune riflessioni sugli eventi di Castelporziano, p. 34).  
Tale posizione non può pertanto identificarsi in alcuna praxis o programma poetico contemporaneo (da cui la distanza verso il nucleo più rigido del Gruppo ’63, p. 189), né in una semplice visione di poesia engagée, di parte o di partito (p. 32). Emerge la solitudine della scrittrice, nonostante il fitto dialogo con molti intellettuali in un’epoca in cui la scrittura è comunque l’appannaggio dalla dominazione maschile, come sottolineano gli interventi di Dacia Maraini e Bianca Maria Frabotta (p. 9-13). Pur eludendo qualsiasi riduzione a militantismo ideologico, vengono chiaramente assunti alcuni discorsi gender, come dimostrano anche alcuni personaggi femminili della sua poesia: Hortense ripresa da Rimbaud o Esterina da Montale (La libellula, p. 48)..."  Continua qui. 

jeudi 7 juillet 2011

L'Ogresse a dévoré l'Ora(n)ge !



L'Ogresse a dévoré mes nouvelles !

"Il suffit de lire les deux premières nouvelles de L’Ora(n)ge d’Emilio Sciarrino, 'Tristesse des colocataires' et 'Mémoire d'un cactus', pour comprendre que ce n’est pas un recueil comme les autres. Immédiatement, on y trouve une fraîcheur, une vivacité et un humour que l’on ne rencontre guère dans la littérature française actuelle..."


La suite ici. 

Merci pour cette lecture aiguisée !