samedi 8 octobre 2011

après le livre




La modernité se présente comme le moment où l’écriture “sort” du livre : Walter Benjamin le remarquait déjà en 1927, en observant les panneaux de publicité et les écrans de cinéma.
De nombreux exemples empruntés à l’histoire de la littérature démontrent du reste l’exiguïté du concept de livre et sa non-coïncidence avec l’écriture. En témoignent les lettres (Mme de Sévigné), les livres fragmentaires ou jamais finis (Kafka). 
Ce même raisonnement vaut pour toutes les écritures secondairement consignées à la forme livre. D’ailleurs, les manuscrits d’écrivains, dans leurs innombrables versions, repentirs et rajouts, montrent bien que l’écriture est toujours potentiellement en devenir (du moins, tel est l’avis des tenants extrêmes de la critique génétique, auxquels l’auteur fait également référence).
Retrouver l'ensemble de la critique ici.


dimanche 2 octobre 2011

Syngué Sabour


Retour sur Syngué Sabour, Pierre de patience, le roman d'Atiq Rahimi (prix Goncourt 2008). 

Il s'agit d'un roman court et dense,  à l'écriture minimale et dépouillée. Un huis clos terrifiant entre une femme et son mari dans le coma, sous fond de guerre indéfinie et totale. A. Rahimi aborde de manière frontale la religion, le rapport homme-femme.

Je l'ai lu et étudié pour les éditions Primento. Rendez-vous sur www.lepetitlitteraire.fr, qui propose de nombreuses autres fiches, études et analyses de livres français, francophones et étrangers.