Tandis que la ville sommeille indifférente — Londres, que la saisissante nouvelle “Aux portes du théâtre” embrasse circulairement du regard — des vies voisines se frôlent, se heurtent.
Fragiles et anonymes, ces existences sont empaquetées — comme des concombres sur un tapis roulant, dans la nouvelle éponyme — par un mince film de cellophane translucide.
Assez résistant pour faire illusion, pas assez pour résister à l’examen attentif de Ray Parnac.
Sans cynisme ni complaisance — ce qui rend d’autant plus forte sa lucidité — l’auteure dévoile le grotesque qui sommeille dans l’ordinaire.
Elle décortique les rapports de pouvoir, d’influence, de désir qui structurent la vie sociale.
Son humour "so british" se double ainsi d’une ironie mélancolique.
Extraits et présentation ici.
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