La modernité se présente comme le moment où l’écriture “sort” du livre : Walter Benjamin le remarquait déjà en 1927, en observant les panneaux de publicité et les écrans de cinéma.
De nombreux exemples empruntés à l’histoire de la littérature démontrent du reste l’exiguïté du concept de livre et sa non-coïncidence avec l’écriture. En témoignent les lettres (Mme de Sévigné), les livres fragmentaires ou jamais finis (Kafka).
Ce même raisonnement vaut pour toutes les écritures secondairement consignées à la forme livre. D’ailleurs, les manuscrits d’écrivains, dans leurs innombrables versions, repentirs et rajouts, montrent bien que l’écriture est toujours potentiellement en devenir (du moins, tel est l’avis des tenants extrêmes de la critique génétique, auxquels l’auteur fait également référence).
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