Au début de son essai, Rotraud von Kulessa
remarque « l’absence presque totale d’autrices » (p. 9) dans les
manuels de littérature français et italiens, en particulier pour le xixe et le début du xxe siècle.
De même, l’état de la recherche met en évidence la rareté des études
sur la question. En France, les études de champ neutralisent la question
du rapport des sexes ; en Italie, où les autrices de ce temps sont un
peu plus étudiées, les essais sont surtout monographiques. Pourtant la
Belle Époque connaît, pour de multiples raisons historiques, l’émergence
de nombreuses femmes écrivains. R. von Kulessa regrette donc l’absence
d’une « approche globale » et propose de revoir le canon : « nous en
sommes toujours au stade de “l’archéologie” en littérature féminine. Il
s’agit toujours de réviser le canon et de faire des
découvertes ». Suite ici.
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