"Pétrole" est resté inachevé en raison de la mort brutale de l’auteur en 1975, et a été publié posthume presque vingt ans plus tard, en 1992. Ce texte, qui pourrait sembler marginal en raison de son incomplétude, est vu par Valérie Nigdélian-Fabre comme un testament inachevé, une "somme" lacunaire de tous les grands thèmes pasoliniens.
"Pétrole" a comme intrigue des affaires et des meurtres liés au monde économique et politique italien. Pasolini y interroge en même temps le rôle de l’art et du langage en tant que potentialités humaines. Plus profondément, l’auteur développe une réflexion sur le rapport des corps aux pouvoirs politiques et économiques. Le pétrole est le matériau qui, par ses multiples valeurs symboliques, incarne les enjeux de cette écriture : c’est le liquide qui irrigue le corps social et financier, encre de la terre, mais encore sang ou déjection...
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