Un anthropologue souligne dans un article du Monde les risques d'un repli dans l'identité. Il commence par déclarer sans hésitations que "le multiculturalisme a échoué". Est-ce une manière de se ranger du côté de ceux qui l'ont enterré ? Il surenchérit ensuite par le débat qui opposerait "universalisme" et "culturalisme".
De façon paradoxale, en effet, cette droite et cette extrême droite, en défendant la République et la laïcité sur des bases islamophobes défend par contrecoup des valeurs culturelles tout aussi ethnicisées, mais "bien de chez nous". La gauche et l'extrême gauche multiculturelle et postcoloniale, en abandonnant la défense de l'universalisme républicain à la droite et à l'extrême droite s'engagent dans la voie d'un choc des cultures qui fait les affaires de son adversaire.
D'un autre côté, un article italien (post.it) revient sur la question des étrangers à l'école. Cette question a souvent évoquée dans les derniers temps. Contre les habituelles critiques de la droite, l'article suggère 10 raisons qui rendent meilleurs les classes multiculturelles. Entre autres, les jeunes étrangers seraient plus à l'aise en mathématiques que leurs camarades. Ils auraient des difficultés dans l'acquisition de la langue du pays, mais seraient meilleurs en langues vivantes étrangères. Enfin ils ne seraient pas bénéficiaires du népotisme et clientélisme familial qui gâte leurs petits camarades italiens.
Qualcuno ha scritto che i politici italiani (e i loro staff), a Bruxelles, nel parlamento europeo, si riconoscono facilmente: gesticolano molto e parlano poco le lingue… L’Italia, come è noto, nel campo dell’apprendimento delle lingue è agli ultimi posti in Europa. Dicono due maestre della scuola di Dronero, in Val Maira, nel cuneese : “I bambini della Costa D’Avorio, nelle nostre classi, parlano anche il francese, la loro lingua nazionale, e notano subito le somiglianze con l’occitano, la nostra lingua di minoranza. Sono più predisposti, sono abituati a muovesi tra più lingue. Quando entra la dirigente scolastica dicono: “Bonjour madame!”
De façon paradoxale, en effet, cette droite et cette extrême droite, en défendant la République et la laïcité sur des bases islamophobes défend par contrecoup des valeurs culturelles tout aussi ethnicisées, mais "bien de chez nous". La gauche et l'extrême gauche multiculturelle et postcoloniale, en abandonnant la défense de l'universalisme républicain à la droite et à l'extrême droite s'engagent dans la voie d'un choc des cultures qui fait les affaires de son adversaire.
D'un autre côté, un article italien (post.it) revient sur la question des étrangers à l'école. Cette question a souvent évoquée dans les derniers temps. Contre les habituelles critiques de la droite, l'article suggère 10 raisons qui rendent meilleurs les classes multiculturelles. Entre autres, les jeunes étrangers seraient plus à l'aise en mathématiques que leurs camarades. Ils auraient des difficultés dans l'acquisition de la langue du pays, mais seraient meilleurs en langues vivantes étrangères. Enfin ils ne seraient pas bénéficiaires du népotisme et clientélisme familial qui gâte leurs petits camarades italiens.
Qualcuno ha scritto che i politici italiani (e i loro staff), a Bruxelles, nel parlamento europeo, si riconoscono facilmente: gesticolano molto e parlano poco le lingue… L’Italia, come è noto, nel campo dell’apprendimento delle lingue è agli ultimi posti in Europa. Dicono due maestre della scuola di Dronero, in Val Maira, nel cuneese : “I bambini della Costa D’Avorio, nelle nostre classi, parlano anche il francese, la loro lingua nazionale, e notano subito le somiglianze con l’occitano, la nostra lingua di minoranza. Sono più predisposti, sono abituati a muovesi tra più lingue. Quando entra la dirigente scolastica dicono: “Bonjour madame!”
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